Le Chant de la Licorne
12,50€ – 184 pages, format 15,5×22 cm
La licorne imprègne nos légendes et nos rêves au point que son seul mythe ne peut parvenir à l’expliquer. Son existence est le reflet des traditions de plusieurs civilisations qui n’avaient aucune relation entre elles : c’est pourquoi nous ne pouvons concevoir que la licorne soit née de notre imagination. Bien au contraire, c’est la licorne qui a béni l’imaginaire de nos ancêtres comme elle bénit le nôtre aujourd’hui…
Ce recueil de nouvelles est dédié spécialement à la licorne mais aussi à quelques esprits de la nature (le dragon, le centaure, la naïade, le griffon et la sirène). Il est composé de quatre parties : une première histoire « Onyssia ou la quête de la licorne » suivie de « l’encyclopédie de la licorne », sept nouvelles féeriques « Compagnons de l’Aube des Merveilles » et un récit de clôture « les Sept Sages » comprenant sept illustrations couleurs.
Thème : Recueil de nouvelles féeriques centrées sur le mythe de la licorne
Le Chant de la Licorne est un livre innocent idéalisant la merveilleuse cavale à la corne unique, dont le mythe est incroyablement répandu sur toute la surface de la Terre, de l’Himalaya aux cordillères d’Amérique du sud. Il s’agit vraisemblablement de la seule créature mythique, avec toutefois le dragon, à être presque universellement présente dans les cultures humaines. Pourtant, la connaissons-nous vraiment ? Le cheval cornu des livres d’enfant ne représente pas beaucoup l’être merveilleux qui a été représenté dans tellement de légendes depuis plusieurs milliers d’années.
En vérité, nous sommes très loin de rendre honneur à la licorne autant que nos ancêtres le faisaient. Ce livre est donc un essai pour redonner à la cavale légendaire les lettres de noblesse qu’elle possédait notamment dans l’Antiquité. N’avons-nous pas tellement besoin d’elle ? Quel enfant n’a pas eu besoin d’imaginer la licorne, quel adulte ne s’est jamais échappé dans un rêve illuminé par la présence d’une licorne ? Des nations entières, comme l’Ecosse, ont même jadis décidé que la licorne irait jusqu’à personnifier leurs propres armoiries.
Le livre est composé de deux parties, la première étant entièrement dédiée à la licorne. Cette première partie se compose d’une histoire mettant en scène un jeune homme et une licorne dans un univers médiéval, suivie d’une « encyclopédie de la licorne » qui tente de faire un tour d’horizon de l’être merveilleux qui a été le héros de l’histoire qui l’introduit. La deuxième partie est un recueil de nouvelles féeriques, mettant en lumière aussi bien la licorne que d’autres esprits fantastiques comme le griffon, le centaure, le dragon ou les naïades.
Nous espérons que ce livre ravira les passionnés de la grâce et de la magie de cet être merveilleux, dans ce monde qui a tellement besoin de rêves. La licorne n’est-elle pas là pour enchanter nos vies ?
La Licorne fut toujours associée à la Pureté, quand elle n’était pas considérée comme l’incarnation même de cette puissance si humble mais non moins grande, rayonnante et transformatrice. En ce sens, la robe immaculée d’une licorne était logiquement considérée comme le reflet de son être profond. Pour quelle raison, en vérité ? La réponse est finalement très simple, découlant d’un aspect que nous avons déjà évoqué : il s’agit de son propre niveau d’évolution par rapport au nôtre. Une conscience de licorne a déjà épuré ce que la conscience obscurcie de notre race a encore à épurer. Aussi, il est bien évident qu’en comparaison de notre état de conscience actuel, il s’agit d’un être d’une très grande pureté.
La pureté d’une licorne est d’une telle profondeur que rien ne peut la toucher, nul poison tant réel que symbolique, nul venin tant physique que subtil. Rien n’existe qui puisse entacher de quelque manière que ce soit la blancheur de son âme. Bien au contraire : la puissance de sa pureté peut transmuer ce qu’elle tient, à la manière, finalement, d’une jeune enfant désarmant une brute ou un agresseur par la seule profondeur de son regard.
Ce pouvoir de transmutation est d’une force absolument considérable chez la Licorne. La légende voulait qu’une licorne puisse débarrasser de la totalité de son mal un lac entièrement corrompu par le venin et le poison, simplement en touchant la surface de son eau avec sa corne. Par ce geste, elle permettait à tous les autres animaux de s’abreuver, animaux qui attendaient tous patiemment sa venue salvatrice. Aider, toujours… Cette légende du lac n’est pas seulement très belle, elle peut aussi se considérer comme très juste et très symbolique.
Ce symbole du lac empoisonné est également très intéressant dans ce sens où il s’agit véritablement de ce que nous sommes en train de faire : l’Homme empoisonne tout et perturbe toute la vie de sa planète. Il perturbe le cycle d’évolution de toutes les âmes plus simples que la sienne ou, plus précisément, moins évoluées et donc qui nécessiteraient sa bienveillance. Toutefois, il nous faut considérer justement l’utilité de ces expériences malheureuses sur leur instant. Si nous avions à les entraîner en laideur provisoire, ce ne pouvait être que pour la possibilité de les dépasser en beauté rayonnante et durable. Ainsi même que l’arc-en-ciel naît de l’humide et froide grisaille qui peut le précéder…
Aujourd’hui, cette bénédiction est véritablement de la plus extrême importance. Un moment viendra où nous devrons purifier tout ce que nous avons souillé, dans le même temps que nous nous purifierons personnellement. Il faudra purifier, et puissamment purifier… Alors, nul doute que les licornes seront là pour nous aider ; nous aider, non faire à notre place le travail à réaliser nous-mêmes. Nous guider et nous soutenir comme elles savent tellement bien le faire.
Une licorne peut tout purifier, elle purifie la matière, elle purifie la conscience – tout. Elle a parfaitement su accomplir les potentialités qui furent siennes, pour les porter à une lumière qui pourrait effectivement nous sembler un réel miracle. Pourtant, elle pourra encore continuer à évoluer en ce sens merveilleux mais, connaissant sa nature, continuer en prenant tout son temps puisqu’elle ne voudra jamais laisser aucun homme derrière elle. Un homme qui aurait, sur notre Terre, le comportement le plus vil et le plus noir, elle ne le laissera pas, et reviendra autant qu’il sera nécessaire pour l’aider en son ascension vers la lumière. Telle est la Licorne – telle est sa Pureté.
CRITIQUES DE LECTEUR :
Laya T. — La découverte de ce petit ouvrage fut plus qu’une agréable surprise et je pense qu’elle parlera au cœur de nombreux chercheurs des chemins qui mènent aux êtres féeriques, et ce avec une plume pleine de poésie et de sensibilité. Dans un premier temps l’auteur nous mène au côté d’Astrellys un jeune chevalier qui retrouve son lien longtemps oublié avec une merveilleuse Licorne évoluant dans un univers teinté de fantasy… Dans une deuxième partie intitulée « Le retour de la Licorne » l’auteur nous livre ses connaissances sur cette magnifique créature qui le passionne et que l’on ressent intensément à travers ses textes, un réel positivisme très communicatif ! Dans une troisième partie portant le titre de « Compagnons de l’Aube des Merveilles » nous lecteurs sommes projetés à travers différentes petites nouvelles mettant en scène un être féerique et un humain différent à chaque fois. Nous terminons cette féerique lecture par un récit dans la même veine que les précédents, nous situant dans un futur où l’humanité et les êtres féeriques ont renoué à nouveau avec nous, nous entraînant aux côtés d’une jeune fille qui décide d’accomplir une quête afin de comprendre la signification du mot sagesse…
Maryline R. — Qu’est-ce réellement qu’une licorne ? C’est là une bien étrange interrogation que peu de personnes se posent. Pourtant, le Chant de la Licorne s’est penché sur cette question. Dans la première partie, la licorne devient une allégorie de la pureté et de l’amour. L’histoire avance vite, très vite, mais la licorne demeure floue à nos yeux. Qui est-elle ? C’est perplexe que nous achevons ce récit, avec une idée très vague de ce qu’est cet animal merveilleux. La partie suivante présente des particularités très singulières. En effet, elle est écrite de telle manière que nous avons l’impression de faits réels, que la licorne existe vraiment. Ces informations renforcent notre connaissance de la licorne et nous permet de mieux la cerner, la comprendre. Cette seconde partie nous aide à mieux saisir les idées du premier texte. Indispensable et intéressante, c’est néanmoins le passage le plus long à lire. Prenante, la troisième partie est très originale mais aussi déstabilisante. Il y a comme une impression de changer de narrateur à chaque nouvel animal fantastique. Agrémentée de fort jolis dessins, la quatrième partie se lit le plus rapidement, et elle est une magnifique conclusion du roman. Il est impossible de refermer ce livre sans avoir l’impression d’avoir acquis quelque-chose. Un peu de maturité peut-être, de philosophie ou d’ouverture d’esprit. Comme si l’esprit de la licorne passait au travers des pages pour déteindre sur nous. En définitive, c’est un roman surprenant dans lequel on a un peu de mal à entrer, mais qui finit par nous absorber totalement et qui nous laisse changés.