Victor Hugo, Poète Éternel
12€ – 316 pages, format 17×22 cm
Poésies sélectionnées à l’honneur de la vie, de l’enfance, de l’amour, de la Nature, de la spiritualité et de la réflexion sur soi, dont extraits de ses lettres à Léonie d’Aunet.
Connaissons-nous véritablement le grand Victor Hugo ? Savons-nous à quel point il a voulu célébrer tout ce qui était précieux à son cœur ? La nécessité de nous reconnecter à notre humanité ne s’est jamais faite aussi pressante, quand les réflexions de notre éternel poète pourraient grandement nous aider en cette voie. Dans le même temps, nous apprendrions à reconnaître Victor Hugo pour l’homme sensible, amoureux et profondément humaniste qu’il était, bien loin de l’image académique et tristement sérieuse que nous avons parfois de lui….
Thème : Recueil de poésies choisies
Comment raconter Victor Hugo ?
Homme aux multiples facettes, il fut admiré par le roi Louis XVIII puis devint le confident du roi Louis-Philippe, lequel le nommera Pair de France, le plus prestigieux titre du royaume. Lorsque la monarchie fut dissoute, il soutint la nouvelle république, devenant maire, puis député et sénateur. Il fut immortalisé comme poète mais émerveilla également par ses talents d’artiste, dessinant tout au long de sa vie des tableaux autant réalistes que fantastiques, sortant vivement des sentiers battus par leur sensibilité et leur technique. Illustre dramaturge romantique dont les pièces de théâtre sont toujours aussi appréciées, il est encore plus célèbre pour ses créations littéraires en tant que romancier. Alors, comment raconter un homme aux si vastes talents ?
En vérité, c’est au travers de la poésie que nous pensons que Victor Hugo est le plus facilement discernable ; c’est pourquoi nous avons voulu le mettre en lumière sous son aspect de poète. Nous voulons le raconter comme nous le voyons au travers de cette poésie qui pour lui est comme le doux et profond murmure des dialogues du cœur.
Victor Hugo est infiniment plus humain et plus aimant que l’austère figure de nos cours d’école, n’insistant que sur le sérieux d’une icône remarquable de la littérature française, et jugeant que les affaires du cœur n’ont pas leur place avec lui. C’est une habitude intellectuelle d’autant plus regrettable que la vie du grand poète fut, avant tout, une expression d’amour, pour les femmes, pour les enfants, pour son pays, pour la nature, la vie, la beauté, et toute chose gracieuse et lumineuse sous le soleil, dont il se sentait héraut et serviteur.
Les textes présentés ici sont, pour l’essentiel, partiellement retranscrits : le cœur souvent en souffrance, nombre de ses plus beaux vers sont insérés à des passages sombres et tristes que nous n’avons pas reproduits. Cet hommage au Victor Hugo de l’âme et du cœur n’est donc pas une référence linéaire et académique de son travail, lequel doit se reporter aux œuvres originales et intégrales du poète.
Les extraits utilisés couvrent la majeure partie des œuvres poétiques de l’auteur, tels que l’Année terrible, les Contemplations, la Légende des Siècles, les Chants du Crépuscule, les Voix Intérieures, les Rayons et les Ombres, les Orientales, l’Art d’Être Grand-Père, les Chansons des Rues et des Bois, les Quatre Vents de l’Esprit ou Toute la Lyre. La première partie ne retranscrit cependant que quelques passages de sa correspondance avec Léonie d’Aunet.
Ô ma bien-aimée, te rappelles-tu ce que je te disais un jour ? L’amour est pour le monde de l’âme ce qu’est le soleil pour le monde de la matière. Le soleil ne gagnerait rien à changer de couleur tous les matins. Il est toujours le même. À quoi bon changer ? Il est le soleil. L’amour se lève tous les jours dans nos cœurs avec la même flamme et le même rayonnement. Qu’aurions-nous à lui demander autre chose ? Il est l’amour.
Temps futurs ! Vision sublime !
Les peuples sont hors de l’abîme.
Le désert morne est traversé.
Après les sables, la pelouse;
Et la terre est comme une épouse,
Et l’homme est comme un fiancé !
Dès à présent l’œil qui s’élève
Voit distinctement ce beau rêve
Qui sera le réel un jour;
Car Dieu dénouera toute chaîne,
Car le passé s’appelle haine
Et l’avenir se nomme amour !
CRITIQUES DE LECTEUR :
L. —